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Débat à l’Assemblée sur la crise agricole

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Le député Benoît Biteau lors de la séance de questions au Gouvernement du 19 novembre 2024 à l’Assemblée nationale

À l’Assemblée nationale, notre travail ne se limite pas à examiner des textes ou à mener des auditions. C’est aussi un lieu où nous débattons des grands enjeux qui touchent notre société, en confrontant nos idées pour construire des solutions à la hauteur des défis 💡

Cette semaine, nous avons discuté de la crise agricole, un sujet qui interpelle bien au-delà du monde rural. Depuis un an, cette crise s’exprime par une profonde détresse chez les agriculteurs et une colère plus que jamais légitime.

Ce n’est pas une simple crise conjoncturelle : elle est le résultat de politiques publiques dépassées qui menacent aujourd’hui la pérennité de nos fermes et, par extension, notre souveraineté alimentaire.

👉 Face à cette situation, il est urgent de cesser d’opposer écologie et économie. Ce qui fragilise réellement nos fermes, ce n’est pas la transition écologique ni les restrictions sur les pesticides, mais les effets du dérèglement climatique : épisodes de sécheresse, inondations, effondrement de la biodiversité. Ces phénomènes affaiblissent nos productions et rendent nos agriculteurs toujours plus vulnérables.

À cela s’ajoutent les conséquences des accords de libre-échange, qui précarisent les agriculteurs, ici comme ailleurs, en exposant nos marchés à des standards de production bien éloignés de nos exigences sociales, sanitaires et environnementales.

🌍 Pourtant, des solutions existent. L’agroécologie, en redonnant toute leur place aux principes fondamentaux de l’agronomie, permet de repenser nos pratiques agricoles pour qu’elles soient plus durables, tout en réduisant les coûts de production et en assurant une rémunération juste des paysans

💰Nous devons aussi revoir la répartition des aides publiques, trop souvent captées par les plus grandes structures. Les subventions doivent encourager des pratiques respectueuses de l’environnement, soutenir l’emploi agricole et permettre aux jeunes agriculteurs de s’installer dans de meilleures conditions.

⚖️ Enfin, il est indispensable de réintroduire des outils de régulation pour sécuriser les revenus des producteurs face à la volatilité des marchés mondiaux. L’agriculture ne peut pas être abandonnée à des logiques purement spéculatives : nourrir la population est un besoin fondamental qui exige une politique publique ambitieuse et responsable.

À l’Assemblée, ces débats nous permettent de confronter nos visions et de travailler, je l’espère, à des solutions qui sauront répondre à ces défis.

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