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Pourquoi nous refusons l’accord de libre-échange avec le MERCOSUR ?

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Lors du débat sur la résolution sur l’accord de libre-échange avec le MERCOSUR, j’ai eu l’opportunité de partager la position des écologistes.

🔴 Contrairement à ce que certains voudraient laisser entendre, nous ne sommes pas contre les échanges commerciaux, mais nous croyons en leur régulation, en particulier sur un sujet aussi sensible et stratégique que la production agricole et la nourriture.

L’organisation actuelle du commerce international, héritée des années 1990 avec l’OMC et la multiplication des accords de libre-échange, a conduit à une spécialisation géographique des cultures : Bloc russo-ukrainien sur les céréales, États-Unis et Brésil sur les protéines végétales et le maïs, Pays-Bas sur les pommes de terre, France sur le maïs, le vin et les spiritueux. Etc…

Cette vision déconnectée du terroir et des écosystèmes fragilise nos agricultures, favorisant une intensification destructrice : utilisation massive de pesticides et d’engrais de synthèse, dégradation de l’air, de l’eau, de la fertilité des sols et impact négatif sur la santé humaine et environnementale. Résultat : 50% des fermes françaises ont disparu en 30 ans.

🇧🇷 L’accord avec le MERCOSUR propose d’imposer l’importation de volumes de sucre, de lait, de viande porcine et bovine produite au Brésil et en Argentine, que nous savons pourtant parfaitement produire en Europe, en échange de la vente d’armes, de voitures, d’avions et de moteurs. Un nouvel exemple où l’agriculture est sacrifiée sur l’autel du libre-échange.

❗Alors quand le Ministre a tenté de m’expliquer que cet accord était motivé par la vente de vins et spiritueux, que nous y opposer revenait à condamner ces filières, et qu’on pouvait parfaitement imaginer produire pour nourrir ici et pour nourrir là-bas… Je n’ai pas hésité à lui répondre.

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